mardi 27 octobre 2015

Formation et reconversion des sportifs de haut niveau : quels dispositifs pour accompagner nos athlètes dans la préparation de leur « après-carrière » ?

Dîner-débat sur l'insertion professionnelle des sportifs de haut niveau.

Avec la participation de : 
- Jean-Pierre DE VINCENZI, directeur général de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP)
- Astrid GUYART, championne du monde d'escrime en 2015 et ingénieure chez Airbus Defense & Space
- Valentin PRADES, pentathlonien moderne

Le rapport de Jean-Pierre KARAQUILLO remis au secrétaire d’Etat aux Sports, Thierry BRAILLARD, en février dernier a souligné les difficultés que rencontrent de nombreux sportifs de haut niveau sur le plan de la formation et de l’insertion professionnelle : précarité des contrats, instabilité salariale, etc.

La proposition de loi visant à protéger les sportifs de haut niveau et professionnels, qui s’inspire des préconisations de ce rapport sera examinée par le Sénat fin octobre. Ce texte prévoit notamment la création d’un contrat de travail spécifique, l’inscription d’un volet « formation » obligatoire dans les conventions d’insertion professionnelle (CIP), et renforce les missions des fédérations sportives en matière de suivi socioprofessionnel de leurs licenciés de haut niveau. 

Comment favoriser la mise en oeuvre effective du « double projet » sportif et professionnel ? Quel doit être le rôle de l’Etat, des fédérations, des collectivités (notamment des régions) en matière de formation professionnelle des sportifs ? Comment garantir une meilleure coordination de ces différents acteurs ? Comment réussir à insérer des « périodes de professionnalisation » au sein de la carrière sportive dans la perspective d’une reconversion ?

Compte-rendu disponible sur demande.

mardi 7 juillet 2015

Faut-il revoir la gouvernance du sport français ?




Dîner-débat sur la gouvernance du sport français. Quel partage des compétences entre l'Etat, le mouvement sportif et les collectivités locales ?


Avec la participation de : 

- Emmanuelle ASSMANN, Présidente du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF)
- Pascal BONNETAIN, Président de la Commission Sport de l'Association des régions de France (ARF)
- Jean-François GUILLOT, Directeur général du Centre national pour le développement du sport (CNDS)
- David LAZARUS, Co-président du Groupe d'études Sport de l'Association des Maires de France (AMF)
- Françoise SAUVAGEOT, Vice-présidente du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF)

La France possède un modèle d'organisation du sport qui implique de multiples acteurs - Etat, collectivités territoriales, mouvement sportif, représentants du secteur privé. La loi du 16 juillet 1984 a conféré aux fédérations sportives un rôle de premier plan dans l'organisation de la pratique des activités sportives en France. De nombreuses fédérations connaissent aujourd'hui d'importantes difficultés budgétaires attisées par le mouvement général de réduction des subventions, nationales ou locales. 

En outre, le nouveau partage des compétences territoriales prévu par la loi NOTRe préfigure une redéfinition des compétences sportives à l'échelon locale. Ainsi, l'exploitation et l'entretien des infrastructures, prérogatives des départements, devraient être transférés aux métropoles.

Dans ce contexte, une réflexion est à mener sur l'opportunité voire sur les moyens de faire évoluer la gouvernance du sport français : 

Doit-on adapter le statut des fédérations (instances dirigeantes, financement, autonomie...) ? 
Faut-il redéfinir le partage des responsabilités entre l'Etat et le mouvement sportif ?
Comment optimiser la répartition des compétences sportives au sein du nouveau schéma territorial ? Faut-il nommer une collectivité "chef de file" en matière sportive ? Quel impact sur le financement des équipements sportifs de proximité ? 

Compte-rendu disponible sur demande. 

mardi 7 avril 2015

La place du sport dans le projet de loi de santé

Dîner-débat sur la place du sport dans le projet de loi de santé : quelles dispositions conviendrait-il de promouvoir ?


En présence de M. Patrick KANNER, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports

Avec la participation de :

  • Xavier BIGARD, Professeur agrégé du Val-de-Grâce, Président de la Société française de médecine de l’exercice et du sport (SFMES)
  • Alain CALMAT, Ancien ministre, Président de la commission médicale du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF)
  • Pr Martine DUCLOS, Professeur au service de médecine du sport et des explorations fonctionnelles au CHU de Clermont-Ferrand, médecin experte du pôle ressources national « Sport santé bien-être »
  • Hubert GENIEYS, Directeur de la communication corporate et du sponsoring de Nestlé Waters
  • Dr Jean-François RAULT, Président de la section santé publique et démographie médicale au Conseil national de l’Ordre des médecins
  • Dr Jean-François TOUSSAINT, Directeur de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (IRMES)


Le projet de loi relatif à la santé présenté à l’automne dernier en Conseil des Ministres par la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine, réaffirme la nécessité de la prévention en matière de santé, premier des trois axes d’intervention retenus pour réformer notre système de soins. Si des mesures sont prévues pour améliorer l’information nutritionnelle, lutter contre le tabagisme ou encore prévenir l’ivresse chez les jeunes, la promotion de l’activité physique n’a pas trouvé sa place dans le projet de loi. Les effets positifs de la pratique du sport dans la prévention de nombreuses pathologies sont pourtant largement reconnus.

Le débat qui s’ouvre sur ce projet de loi nous incite donc à nous interroger sur la place accordée au sport dans nos politiques publiques de santé :

Quelles dispositions conviendrait-il d’inclure au projet de loi ?
Comment faire du sport un véritable outil au service de la santé publique ?
Comment promouvoir sa pratique auprès des jeunes dans le cadre de l’éducation à la santé ?
Quelle suite donner au plan national « Sport Santé Bien-être » présenté en 2012 par Marisol Touraine et Valérie Fourneyron, alors Ministre des Sports ?

Compte-rendu disponible sur demande.


mardi 3 février 2015

Sport & Ethique

Dîner-débat sur l'éthique dans le sport : Comment garantir la place de l’éthique au sein des pratiques et disciplines sportives ? L’arsenal dont la France s’est dotée est-il satisfaisant ? Convient-il de le modifier ? Si oui, sur quels aspects ?


Avec la participation de :

- Bernard AMSALEM, Président de la Fédération française d'Athlétisme
- Bertrand CAULY, Président du Syndicat des agents sportifs
- Franck DEMARET, Directeur de la marque Kipsta chez Décathlon
- Jean-Philippe GATIEN, Président de l'INSEP, Champion olympique et champion du monde de tennis de table
- Jacques LAGNIER, Secrétaire général de la commission de contrôle des clubs professionnels (DNCG)

Les pratiques éthiques dans le sport sont régulièrement questionnées (manipulation de rencontres sportives, dopage, manque de transparence financière, absence de fair-play financier, etc.). Ces dérives ternissent les valeurs d’intégrité et de dépassement de soi qui fondent l’esprit sportif. Elles nous incitent à nous interroger sur les moyens à déployer pour garantir des pratiques sportives plus respectueuses de l’éthique, sur la pertinence de nos dispositifs, sur l’effectivité des règles définies.

Existe-t-il des « bonnes pratiques » transposables, d’une discipline à l’autre, d’un pays à l’autre ?
Les « chartes éthiques » et l’autorégulation sont-elles suffisantes ?
Les nouvelles dispositions prévues par le Code Mondial Antidopage pourront-elles être mises en oeuvre ?
Quel avenir pour le « fair-play financier » ?
Faut-il revoir le statut des agents sportifs défini par la loi du 9 juin 2010 et aller plus loin dans l’encadrement en prévoyant, comme au Royaume-Uni, une chambre de compensation responsable du suivi des transferts et des commissions ? Faut-il interdire le cumul des fonctions d’agent de joueur et d’agent d’entraîneur ?

Compte-rendu disponible sur demande.